Eau

Nos agents prennent la parole !

Dans le cadre de la journée mondiale de l'eau 2023, qui a lieu ce mercredi 22 mars, découvrez, tout au long de la semaine, les portraits des agents de la Direction du cycle de l'eau de Grand Paris Sud.

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Créée en 2013, la Régie Eau de Grand Paris Sud, avec à sa tête le président de l’Agglomération, assure la distribution de l’eau potable pour 13 communes du territoire et la gestion des eaux pluviales et usées de 19 d’entre-elles.

Pour un renseignement, en cas d’urgence, de fuite d’eau,
nécessitant une intervention technique, un seul numéro pour nous contacter :
le 0 800 328 800*, joignable 24h/24 et 7j/7 ou eau@grandparissud.fr

Portrait n°1 : à la découverte du métier de… chargé de la gestion des abonnés

Charlotte Lobato et Noémie Coone, chargées de la gestion des abonnés

Comment présenter votre métier ?

Charlotte Lobato : Nous sommes une dizaine dans le service. Nous occupons un poste multitâche pour lequel il faut être très polyvalent. Il ne s’agit pas uniquement de répondre au téléphone, nous gérons beaucoup de choses en même temps ! La relation aux abonnés, l’accueil téléphonique, la gestion de la boîte électronique « eau et assainissement », mais aussi le relevé des compteurs dans les communes, les analyses de consommation et les facturations, les demandes de dégrèvements, les accueils physiques, à Lieusaint et à Évry, pour les encaissements, les recouvrements et les demandes d’informations ; ainsi que toutes les astreintes téléphoniques des urgences « eau et assainissement » au rythme d’une semaine chacun, du lundi au dimanche, entre 17h30 et 8h le lendemain.

Qu’est-ce qui vous séduit le plus dans ce métier ?

Noémie Coone : Charlotte a très bien détaillé la diversité de nos fonctions. C’est un poste intéressant, car nous avons plusieurs casquettes et nous ne faisons jamais la même chose. Il faut vraiment faire preuve de polyvalence pour répondre à toutes les demandes des abonnés et du service.

Portrait n°2 : à la découverte du métier de… chef de projet ingénierie eau potable

Frédéric Second : chef de projets ingénierie eau potable

Pouvez-vous nous présenter votre métier ?

Il consiste à piloter et à encadrer les projets de travaux neufs en tant que maîtrise d’ouvrage et maîtrise d’œuvre dans le domaine de l’eau potable : création, extension et/ou renouvellement de canalisations. Nous sommes à l’écoute des communes dans le cadre de réunions de coordination trimestrielles, afin de déterminer si des travaux de canalisations sont à prévoir. Mais nous sommes également parties prenantes de tous les projets d’aménagements sur le territoire donnant lieu à des travaux, comme le dévoiement de réseaux pour permettre le passage de futures voies du Tzen, par exemple. Nous étudions aussi des projets de travaux de renouvellement du réseau en fonction des études que nous réalisons. Nous intervenons sur les demandes de raccordement individuel ou collectif d’adduction d’eau potable en direction des particuliers abonnés et des promoteurs.

Depuis la reprise en gestion du réseau d’assainissement pour certaines communes, en janvier, nous sommes aussi amenés à répondre aux demandes de raccordement « assainissement », souvent couplées aux demandes de raccordement « eau potable ». Pour finir, j’assure la gestion du parc de défense extérieure contre l’incendie sur le territoire, avec le contrôle et l’entretien des équipements type poteaux incendie en relation avec les organisations du SDIS.

Quelles sont vos tâches au quotidien ?

“Je pilote les dossiers de travaux neufs avec la préparation des projets, la budgétisation et la définition du cahier des charges d’exécution. Ensuite, j’encadre nos entreprises prestataires tout au long de la réalisation. J’établis également des devis de création de branchement « eau potable » et « assainissement » auprès des particuliers et professionnels ayant adressé une demande à nos services. Je pilote et j’encadre ensuite les travaux réalisés par nos agents et par le prestataire concernant le terrassement.”

Portrait n°3 : à la découverte du métier de… chef de projets ingénierie assainissement

Julia Garrigue et Louis de Tinteniac, chefs de projets ingénierie assainissement

En quoi consiste votre métier ?

Julia Garrigue et Louis de Tinteniac : Nous nous occupons de projets sur des problématiques d’eaux usées ou pluviales liées à l’état du réseau, à son développement ou à des besoins spécifiques liés à son fonctionnement. Lorsque nous avons reçu la demande, nous réalisons des études, essentiellement hydrauliques, géotechniques et topographiques. Elles vont nous permettre de définir une ou plusieurs solutions qui aboutiront ensuite à la mise en œuvre des travaux.”

Nous nous occupons donc de tout : de la réception du besoin à la réalisation des études, en passant par la mise en œuvre des travaux que nous suivons jusqu’à la mise en service des ouvrages. Mais, comme pour tout projet, nous travaillons transversalement avec les autres agents de la régie Eau de Grand Paris Sud ou avec les autres directions techniques de la collectivité (espaces publics, déchets…). Par ailleurs, nous sommes également chargés d’instruire les permis de construire complexes, toujours dans le domaine de l’assainissement, et nous assurons le suivi des aménageurs publics qui construisent une partie de nos réseaux avant de nous les restituer en exploitation.

Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre métier ?

Julia Garrigue : Notre domaine d’intervention est méconnu du grand public. C’est ce que je trouve intéressant : ce n’est pas quelque chose de visible, tout se déroule essentiellement sous terre. Mais c’est passionnant de comprendre le fonctionnement de ces réseaux souterrains, en partie cachés et pourtant indispensables à l’usager, car ils contribuent à la préservation de l’environnement et des cours d’eau.

Portrait n°4 : à la découverte du métier de… technicien d’exploitation eau potable

Grégory Baurin et Frédéric Granjean, techniciens d’exploitation eau potable

Comment présenter votre métier ?

Frédéric Granjean : Mon métier, c’est de faire en sorte que l’eau soit toujours disponible chez l’abonné. Donc, dès qu’il y a une coupure d’eau sur une habitation, nous sommes tout de suite sollicités afin de savoir si elle relève du domaine public ou privé. L’eau est indispensable ! C’est pourquoi nous intervenons immédiatement sur place, si le problème relève de notre compétence. Si c’est privatif, nous informons l’abonné pour qu’il puisse faire intervenir un plombier. Notre fonction consiste aussi à faire en sorte que le rendement du réseau soit au maximum de ses possibilités. Ça signifie le surveiller en permanence, l’améliorer, procéder à des recherches de fuites et le réparer.

Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans cette fonction ?

C’est vraiment le côté service public, le fait de rendre service aux gens. On améliore réellement le réseau en permanence, on fait du renouvellement et on est à l’affût. Comparé à une entreprise privée, je pense que nous sommes plus réactifs. En raison de la proximité avec notre service clientèle et parce que les usagers voient concrètement la différence. Nous essayons de travailler de manière réfléchie sur le réseau, l’idée étant de créer un cercle vertueux autour du cycle de l’eau.

Quelles sont vos tâches au quotidien ?

Grégory Baurin : Je suis technicien de réseau. Lorsqu’il y a une fuite d’eau, nous intervenons sur place et nous agissons en fonction des dégâts que nous constatons. Nous demandons une autorisation de creuser la route, nous prenons des photos, nous déterminons s’il faut du gros matériel ou s’il faut creuser à la main… Lorsque notre dossier travaux est constitué, nous le communiquons aux équipes les plus appropriées pour intervenir. Il peut s’agir de nos agents ou d’un sous-traitant.

Nous réalisons aussi des enquêtes de réseau afin de s’assurer que tout fonctionne bien, au niveau des vannes, par exemple. Nous avons un plan de réseau et l’on vérifie, rue par rue, que tout va bien. Si ce n’est pas le cas, nous intervenons selon la même procédure que précédemment.

Enfin, nous montons également des astreintes d’une semaine chacun, du vendredi 16h30 jusqu’au vendredi d’après 8h. Nous pouvons être appelés pour de grosses fuites ou parce que des abonnés n’ont pas d’eau. Nous intervenons alors le plus vite possible en tentant d’impacter le minimum d’abonnés avec des coupures. Nous devons tenir compte de l’environnement en veillant à ne pas impacter un hôpital ou un centre de dialyses, par exemple. Nous devons être vigilants et faire attention à tout. En installant des balisages pour éviter les blessures et les accidents, notamment.

Portrait n°5 : à la découverte du métier de… chargé d’opération eau potable

Yohan Lefort, chargé d’opération eau potable

Parlez-nous de votre métier…

Initialement, je gère le délégataire en eau potable, ce qui implique de relire ses différentes productions (bilan annuel…) et de vérifier qu’il effectue correctement ses missions de délégation. J’assure également la gestion de la défense extérieure contre l’incendie. Depuis la montée en compétence de la régie Eau de Grand Paris Sud, j’ai aussi de nouvelles missions concernant la cartographie. Je travaille en lien avec la Direction Prospective, observation territoriale et SIG : côté assainissement, nous devons nous assurer de la compatibilité entre les données transmises par Suez et leur intégration dans notre cartographie Web SIG. Il faut aussi s’assurer de la bonne collecte des données et de leur traitement via nos prestataires : nombre de curages, nombres d’interventions diverses, etc. J’assure enfin des missions plus classiques de chargé d’opérations, telles que le renouvellement de canalisations d’eau potable.

Portrait n°6 : à la découverte du métier de… technicien d’exploitation assainissement

Mathilde Benoit et François Rochereau, techniciens d’exploitation assainissement

Parlez-nous de votre métier…

François Rochereau : Nous intervenons sur l’exploitation du réseau d’assainissement eaux pluviales et eaux usées. C’est-à-dire que nous assurons un suivi technique et financier des prestataires sur les chantiers de curage et de travaux publics. Nous effectuons tous les travaux d’exploitation nécessaires pour que les réseaux soient en état de fonctionnement optimal. Les visites annuelles et les urgences effectuées par les agents nous informent aussi sur l’état du réseau : nous déterminons alors les priorités d’interventions pour les prestataires. Les communes et les riverains peuvent également nous solliciter pour des avis techniques.

C’est au technicien de prioriser et de planifier les interventions, car il y a un travail d’analyse à mener. Tout cela est en train de se mettre en place, car nous reprenons une grande partie des tâches qui étaient précédemment effectuées par le délégataire.

Nous sommes tous acteurs de cette reprise en apportant notre savoir-faire, car nous arrivons avec nos expériences personnelles. De même, chaque technicien couvre un secteur géographique et il est assez autonome sur son secteur, nous essayons donc d’harmoniser les pratiques pour mettre en place les mêmes procédures et aboutir à des pratiques communes. Nous construisons la régie Eau de Grand Paris Sud tous ensemble !

Mathilde Benoit : Notre rôle est d’apporter une aide aux communes et aux usagers concernant la gestion et l’entretien du réseau d’assainissement (eaux pluviales et eaux usées) afin d’assurer le bon écoulement de celui-ci. Nous gérons tout ce qui est obstruction de réseau, renouvellement de canalisation, le relationnel avec les communes et nous avons également une mission de conseil. Nous avons plusieurs casquettes ! Depuis le passage en régie, nous avons aussi beaucoup plus de compétences en direct et c’est très enrichissant, car nous gérons directement nos différentes missions avec nos prestataires pour assurer le bon fonctionnement du réseau. Nous maîtrisons l’ensemble de la chaîne.

Portrait n°7 : à la découverte du métier de… chargé de mission eaux usées non domestiques

Julie Baungally, chargée de mission eaux usées non domestiques

Parlez-nous de votre métier…

Je suis et je réglemente les industriels et les entreprises qui mènent des chantiers avec des eaux exhaures (eaux issues de pompage des eaux de nappes). Ça consiste à contrôler leurs installations d’assainissement et, si elles ne sont pas conformes, à suivre leur mise en conformité. Lorsque les établissements sont conformes, nous délivrons des autorisations de déversement. Ces autorisations leur permettent de déverser leurs effluents industriels dans le réseau d’assainissement. Nous travaillons avec deux types d’industriels. Les « industriels simples » déversent des rejets assimilés « domestiques », comme chacun peut avoir chez lui. Ils n’ont besoin que d’une autorisation. Les industriels plus « complexes » déversent des rejets « non domestiques ». Lorsqu’ils sont trop polluants, ils doivent avoir, en plus de leur autorisation, une convention de rejet. Cette convention peut les amener à payer une redevance assainissement supplémentaire.

Portrait n°8 : à la découverte du métier d’… agent d’exploitation assainissement

Victor Da Luz, agent d’exploitation assainissement

Parlez-nous de votre métier…

Je suis le troisième œil de Grand Paris Sud ! Quand il y a une problématique au niveau assainissement, j’interviens en premier pour voir ce qu’il en est et si ça vient bien de nos réseaux. En amont, je reçois un appel de la régie Eau de Grand Paris Sud, qui m’envoie une fiche avec le lieu où intervenir. Si ça vient bien de nous, je sollicite les prestataires pour nettoyer et pomper les regards afin que les riverains et les usagers soient soulagés le plus vite possible. J’interviens également en tant qu’observateur : je contrôle les regards, les réseaux et leurs diamètres. En cas d’intervention, j’assure le suivi du chantier et je vérifie que tout a été effectué correctement.

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