Territoire de l'art

Wall Street Art

Le festival Wall Street Art, projet unique en son genre, accueille des street artistes du monde entier depuis 2015.

Un territoire de street art

Initié sur l’ancien territoire Centre Essonne et désormais dimensionné et déployé à l’échelle de Grand Paris Sud, il permet de faire de la grande couronne sud d’Île-de-France un territoire de référence dans le domaine du street art. Embellir les façades, donner à voir du beau, de la couleur, favoriser les échanges entre les artistes et les habitants, telle est l’ambition de cet évènement, signature culturelle populaire de l’agglomération. La direction artistique est assurée par Gautier Jourdain, curateur et galeriste dans le 13ᵉ arrondissement de Paris (galerie Mathgoth).

Différentes techniques sont représentées : bombes aérosol, peinture acrylique, pochoirs et collages, sur des murs ou du mobilier urbain. La nature même du street art, courant artistique né dans la rue, l’expose aux intempéries, aux UV et aux dégradations. C’est pourquoi les œuvres sont susceptibles d’évoluer dans le temps (couleurs dégradées, œuvres recouvertes de tags, vols pour certains collages…). D’autres initiatives de création peuvent également voir le jour en dehors du festival, ainsi, de nouvelles œuvres, non répertoriées sur ce site, peuvent apparaître sur votre chemin.

Découvrir le territoire à travers l’art

Le parcours s’adresse aux amoureux du street art, mais aussi aux habitants, aux touristes, aux salariés. Il peut se découvrir dans sa globalité ou par zones, en familles, entre amis, entre collègues, à vélo, à pied, en transports ou en voiture.

Ce site complète la carte papier des œuvres réalisées dans la cadre du festival Wall Street Art et vous aidera à découvrir et à dénicher les créations qui transforment nos villes en musées à ciel ouvert. Parfois très visibles, parfois plus cachées, à vous de parcourir le territoire de l’agglomération afin d’y découvrir les trésors !

Téléchargez le parcours Wall Street Art

Des visites guidées sont organisées par l’association Préfigurations ou à l’Office de Tourisme. Plus d’infos sur prefigurations.com/balades-street-art

Et, sur le site de l’office de tourisme de l’Essonne, rubrique « visites et activités groupes »

Des artistes et des fresques

La soif – LEVALET

Levalet prend de la hauteur et réalise une œuvre sur le château d’eau de Bondoufle.

Malheureusement, cette fresque a disparu au bout de quelques jours, le street art peut parfois être très éphémère !

Transmissions – JANA & JS

    Retrouvez l’œuvre rue Jean-François Millet, 77380 Combs-la-Ville.

Couleurs de Printemps – MINA HAMADA & ZOSEN BANDIDO

Zosen Bandido est né en 1978 en Argentine. À l’âge de 11 ans, il commence à peindre des graffitis à Buenos Aires. Mina Hamada est née aux Etats-Unis et a grandi à Tokyo. Sa vie la mène à Barcelone, en 2009, où elle découvre la scène street art, notamment aux côtés de Zosen avec lequel elle collabore régulièrement. Son travail est l’incarnation de l’esprit créatif enfantin, elle utilise des couleurs douces, claires et chaudes. Tous deux résident actuellement à Barcelone.

Leur passion commune pour la couleur et les formes libres les a amenés à collaborer sur des fresques de différents formats. Leurs travaux communs peuvent être trouvés dans plusieurs villes en Europe, en Amérique du Nord et du Sud et au Japon. Pour leur collaboration au Wall Street Art festival, Mina Hamada et Zosen Bandido veulent apporter une couleur printanière vibrante sous la forme d’expression libre, qui leur est propre, au mur de l’école. Cette fresque est imaginée pour célébrer l’arrivée du printemps, la croissance et l’évolution des enfants. 

Kamel – VINCI VINCE

Vinci VINCE, né en 1980, est un street artiste bien connu du territoire. Après une incursion dans le mouvement graffiti, son style évolue vers le muralisme. Portraitiste, il représente souffrances, combats et espoirs collectifs au travers de visages célèbres ou à découvrir. Pour la ville de Corbeil-Essonnes, il réalise en 2022 le portrait de Kamel, un habitant du quartier.

Kamel (1968-2009)

« Il habitait juste en bas de chez moi. Toujours tiré à quatre épingles quand il partait en vadrouille : costume, petit chapeau, parfum, pento. Une chevelure à la Santana, venu des années 80, du rock, des 103 Peugeot, d’une époque où ils étaient vaillants… Un jour, je lui ai demandé pourquoi il sortait toujours avec son étui à guitare dans le dos. C’était en mémoire de Grenouille, son meilleur pote qui avait fait une overdose. L’histoire de toute une génération pleine de fêlures, les siennes étaient de celles qui laissent passer la lumière. Un personnage bienveillant, touchant et attachant. Et puis, lorsqu’Hélène, sa compagne,
est décédé, il est parti juste après. « Matraf » comme il disait… »
REP/AYR

Processus Mona Lisa – ANDREA RAVO MATTONI

Andrea Ravo Mattoni a choisit de représenter La Joconde de Leonardo Da Vinci, tableau exposé au musée du Louvre à Paris. L’année 2019 célèbre les 500 ans de la mort du grand maître de la Renaissance.

Sur le mur de l’école l’Indienne à Corbeil-Essonnes, vous pouvez désormais admirer la célèbre Mona Lisa en format XXL.

Andrea Ravo Mattoni a souhaité montrer le processus de création d’un tableau, c’est pourquoi la fresque n’est pas finalisée. On aperçoit clairement le quadrillage sur le coté droit. Le format du mur, tout en longueur, permet de réaliser un gros plan sur le visage de Mona Lisa et sur quelques détails du paysage.

Né en 1981, Andrea Ravo Mattoni, artiste italien, s’est fait pour spécialité de reproduire à la bombe les chefs d’œuvre de la peinture classique. L’espace urbain est son terrain de jeu et d’expression afin de rendre l’art accessible à tous. L’artiste aime créer des points de rencontre entre art classique et art contemporain, faire dialoguer le passé et le présent.

Cette œuvre est le point de départ d’un projet réalisé avec des établissements scolaires de Corbeil-Essonnes. Les élèves détournent des personnages de chefs-d’œuvre de la peinture classique et jouent avec les codes artistiques.

Virtual Opening – ASTRO

Astro, né en 1981, est un street artiste français. Autodidacte, il réalise ses premiers graffitis en 2000 dans la banlieue nord de Paris. Aujourd’hui, Astro est un artiste incontournable du street art, en témoigne sa présence dans de nombreux festivals internationaux. Il réalise ici un mur très graphique sur l’école maternelle Montagne des Glaises, dans le quartier des Tarterêts. Ce mur d’environ 70 mètres de long est une prouesse technique. Réalisé en à peine 6 jours, il a nécessité près de 250 bombes de peinture.

CLET

Après Paris, Lyon, Rome et Tokyo, c’est dans les rues d’Évry-Courcouronnes et Villabé que l’artiste Clet a été invité. À l’aide de son vélo et au gré de ses déambulations dans la ville, il a relooké une centaine de panneaux de signalisation sous l’œil amusé des habitants.

Avec des images simples et synthétiques, il détourne la fonction première de ces panneaux tout en respectant leur lisibilité. À l’aide de petits stickers représentant une silhouette mise en scène avec humour, il redonne vie à la signalétique urbaine. Il nous raconte ainsi des histoires pleines de sens et nous offre un regard pertinent sur notre environnement.

City Kids – JEF AEROSOL

Artiste pochoiriste né à Nantes en 1957, Jef Aérosol est l’un des pionniers de ce qu’il est aujourd’hui convenu de nommer « street art » ou « art urbain » (bien qu’il préfère le terme « art contextuel »). Il pose son empreinte pour la première fois en 1982 dans la ville de Tours : imagerie rock-pop-punk soulignée de sa marque de fabrique, une mystérieuse fl èche rouge. Depuis, ce dandy de la bombe aérosol a laissé sa marque sur les murs de multiples villes dans le monde entier : pochoirs furtifs ou grandes fresques murales. Ses personnages en noir et blanc, illustres ou anonymes, souvent peints en grandeur nature, témoignent de l’attachement de l’artiste à des valeurs humanistes profondes. La fresque qu’il réalise à Évry-Courcouronnes est l’une de ses plus grandes œuvres, résolument humaniste, elle est une véritable ôde à l’enfance : multiculturelle, solitaire, en groupe, gaie et parfois triste.

Coexist – COMBO

Réalisée après les attentats de Charlie Hebdo avec les jeunes du quartier des Aunettes sur l’un des murs du gymnase André-Thoison à Évry-Courcouronnes, cette œuvre, symbole du vivre-ensemble, est l’une des réalisations fétiches du street artist.

“Coexist”, dont les lettres sont dessinées à l’aide de symboles religieux : le croissant, l’étoile de David et la croix chrétienne. Un message de paix, de tolérance, pour le vivre-ensemble et le respect des croyances ou non-croyances de chacun.

Cette fresque a vu le jour dans le cadre de la semaine de laïcité organisée par la maison de quartier des Aunettes.

Darya – ECB

Le portrait noir et blanc d’une vieille dame, songeuse, nommée Darya, habille désormais la façade du foyer Rameau dans le quartier des Pyramides. Darya, c’est le nom de cette dame, âgée de 83 ans, originaire d’un tout petit village sibérien, situé au bord du lac Baïkal. Cette femme vient compléter une série de portraits de personnes âgées par l’artiste allemand ECB (Hendrik Beikirch) disséminées aux quatre coins du monde, de l’Inde aux Etats-Unis, en passant par l’Italie, le Danemark ou la Chine.

Retrouvez l’œuvre 8 rue Jules Vallès, 91000 Évry-Courcouronnes.

Pour contacter l’artiste : info@hendrikbeikirch.com.

Earth Heaving – RNST

Artiste de street art et sérigraffichiste originaire de Dijon, RNST s’inscrit tout d’abord dans la mouvance du graffiti avant de se tourner vers le pochoir. Artiste engagé, il s’inspire des grands enjeux contemporains comme la crise climatique pour trouver son inspiration. Son travail expressif et coloré s’intègre dans des territoires que l’artiste prend soin d’étudier en amont pour toujours plus de pertinence.

En 2023, pour sa première participation au festival Wall Street Art, RNST s’empare de la façade de l’école Alain SAVARY d’Evry-Courcouronnes avec une fresque faisant échos aux enjeux climatiques. Le titre Earth Heaving, fait référence au groupe Le soulèvement de la Terre, qui milite en faveur d’une politique plus écologiste. Le dessin de la fresque s’inspire d’une photographie prise durant les grands incendies d’Australie en 2019 et 2020.

ERELL

Erell a disséminé une cinquantaine de motifs énigmatiques sur Évry-Courcouronnes. Essentiellement disséminés entre la fresque de Lek et Sowat, sur le mur de l’université Évry-Courcouronnes-Val d’Essonne et les Arènes, ces motifs géométriques jouent avec les lumières, l’architecture et le public. Son travail est issu du graffiti et du tag. Ses motifs adhésifs — les particules — sont une schématisation du tag qui, comme lui, prolifèrent et se répandent dans la rue.

Pour contacter l’artiste : erell.urbanart@gmail.com.

Evryday I’m Huslin – LEK & SOWAT

Travaillant en binôme, Lek & Sowat parcourent les villes à la recherche de lieux abandonnés. C’est une exploration urbaine.

En août 2009, ils découvrent un supermarché abandonné représentant 40 000 m² de surface disponible. Ensemble, ils commencent à y peindre des fresques pendant plus d’un an, puis organisent une « résidence artistique sauvage » et y invitent une quarantaine de grapheurs français de tous âges. Le lieu est baptisé « Le Mausolée ».

Ils sont les premiers artistes à avoir fait entrer le graffiti dans les collections permanentes du Centre Pompidou (Paris).

Le duo d’artistes Lek & Sowat est intervenu sur le mur de l’université d’Évry-Courcouronnes en juin 2015.

Par leur passion, leur simplicité et le gout du travail bien fait, ils ont su se faire apprécier de tout le quartier et en particulier des habitants des maisons de Marianne situées en face de « leur » mur, auxquels ils rendent hommage dans les calligraphies de la fresque. La fresque d’Évry-Courcouronnes, ÉvryDay I’m Hustlin, était la dernière réalisée ensemble avant leur départ pour la résidence à la villa Médicis à Rome.

Heroïc parade – SPEEDY GRAPHITO

Œuvre du pionnier Speedy Graphito, cette fresque a nécessité 200 bombes de peintures et 350 litres de peinture acrylique. Réalisée en 17 jours, elle compte parmi les plus grandes fresques d’Europe. La réalisation de Speedy et ses 3 assistants donne ainsi vie à 1500 mètres carrés de bardage métallique, voués à la démolition. La première nuit a été entièrement consacrée au dessin des contours, grâce à la vidéoprojection sur le bâtiment, haut de plus de 16 mètres. Particulièrement reconnaissable, le « Style Graphito », fait la part belle aux comics, à Disney, aux marques publicitaires ou aux jeux vidéo.

Réalisée sur la façade extérieure des Arènes, la fresque de Speedy Graphito a disparu après la rénovation des Arènes.

L’arbre de vie – ACIDIUM PROJECT

Commande de l’AFM Téléthon, le dessin proposé par le collectif d’artistes brésiliens Acidum Project fait référence à deux êtres liés par le symbole de l’ADN, qui donnent naissance à une troisième forme centrale génératrice d’harmonie et d’équilibre. L’ensemble de symboles utilisés évoquent l’union de forces dans la recherche génétique et dans le développement de l’auto-connaissance humaine à travers l’enrichissement de la recherche ADN. Ce collectif d’artistes a ainsi su combiner couleurs, formes et poésie pour construire une atmosphère singulière à leur œuvre.

Cette fresque n’existe plus en raison d’une modification de la façade du bâtiment.

Retrouvez l’œuvre 1 rue de l’internationale, 91000 Évry-Courcouronnes. Fresque disparue

Pour contacter l’artiste : acidumproject@gmail.com.

LE CYKLOP

Né au Havre en 1968, Olivier d’Hondt, alias Le Cyklop pratique un art ludique et populaire. Il est connu pour ses installations sur les potelets qui colorent la ville et dont la poésie décalée apporte une touche de fantaisie. Le potelet est un objet urbain anti-stationnement, agrémenté d’une boule blanche, disposé en bordure de rue pour empêcher les voitures de stationner. Quand Le Cyklop s’en mêle, le potelet représente un œil, habillé d’une robe colorée ou une d’une peau de lézard, qui se décline parfois sous la forme d’une tête de figurine Lego, ou bien de superhéros comme à Villabé.

Laurita – BELIN

Belin donne le ton avec son style très reconnaissable, entre cubisme et hyperréalisme. Le visage de “Laurita” dépeint un réalisme impressionnant et une technique très poussée. Quand l’illusion est au rendez-vous et joue avec les codes de la peinture et de la photographie, le tout en couleurs !

Né en 1979 à Linares en Espagne, Miguel Ángel Belinchón Bujes, alias BELIN, est connu pour son appropriation talentueuse des règles de l’hyperréalisme qu’il retranscrit librement en milieu urbain depuis 2001. Ses nombreuses fresques, réalisées au spray et sans pochoir, lui ont permis d’être référencé comme l’un des artistes les plus prometteurs issus du vaste vivier de l’art urbain.

Le vol de l’inspiration – SAITH BAUTISTA

Né en 1976 à Teziutlan au Mexique, Saith s’est initié à la peinture chez ses parents, où son père enseignait occasionnellement des techniques de dessin et de peinture.

À travers ses œuvres, il essaie de représenter une dynamique où chacun des éléments d’un tout joue un rôle central.

Invité sur la façade du théâtre du Coin des Mondes à Évry-Courcouronnes, Saith Bautista signe ici une œuvre intitulée Le vol de l’inspiration, choisie par les habitants du quartier parmi 3 maquettes, au cours d’une fête de quartier.

Les oiseaux – PANTONIO

Antonio Correia dit Pantonio est né aux Açores, sur l’île de Terceira, en 1975. À la demande de la pépinière d’entreprises le Magellan, il réalise une œuvre en quelques jours sur la façade du bâtiment. Cette œuvre, en jaune et bleu, couleurs privilégiées dans l’univers artistique de Pantonio, symbolise la nidification, en lien avec le bâtiment, lieu d’accueil de jeunes entreprises. En juin 2015, à la demande de la Ville de Paris, il réalise une fresque qui remplace les cadenas fraîchement retirés du pont des Arts.

Les registres psychiques – MONKEY BIRD & SAÏD DOKINS

Pour cette nouvelle œuvre intitulée « Les registres psychiques », les artistes du Monkey Bird Crew et l’artiste mexicain Saïd Dokins collaborent. Ils ont réalisé une œuvre sur un des murs du lycée Georges Brassens à Évry-Courcouronnes.

Ils explorent dans cette œuvre les grandes questions de l’humanité de manière dichotomique. La fresque qu’ils ont réalisée ensemble, « Les registres psychiques », se penche sur les mystères cachés dans notre tête et la manière dont ils sont interprétés à travers le temps.

La fresque « Regarder les étoiles », dernière collaboration du trio d’artistes, aborde la fascination des hommes pour l’univers, leur séduction des étoiles et la conquête de ce qui est au-delà de notre perception.

Les registres psychiques

Regarder les étoiles

Fresque réalisée sur un des murs de la maison de quartier Bois Sauvage bois guillaume à Évry-Courcouronnes

Moby Dick – FLORENCE PICARD

Le Festival Wall Street Art accueille des artistes internationaux et laisse l’expression libre à des artistes du territoire pendant l’été 2017.

1ʳᵉ création sur du mobilier urbain, Florence Picard a l’habitude de peindre de grands formats (plusieurs mètres carrés de surface). Elle propose une lecture du roman Moby Dick en travaillant ici au pochoir et au spray. En noir et blanc avec quelques petits rehauts de doré et de cuivre, pour figurer cette légendaire baleine blanche sur un côté des deux Street Box. Sur l’autre face, je peindrai un extrait de l’œuvre de Melville. Sur les côtés et au-dessus, l’océan…

Florence a choisi ces armoires fibre optique : « J’ai choisi précisément ces deux bornes, car elles se trouvent sur le boulevard de l’Yerres. C’est un endroit que je connais bien, situé entre mon travail et la salle d’escalade que je fréquente. C’est une partie de la ville lumineuse et verte, toute proche du parc des Coquibus où j’aime me promener à vélo. Une raison supplémentaire de vouloir l’investir. ».

BIM BAM

Thibaut Averty, alias Bim Bam, a réalisé une fresque à Évry-Courcouronnes. Le festival Wall Street Art laisse l’expression libre à de jeunes artistes du territoire sur des armoires de fibre optique.

Il a également réalisé une fresque à l’école élémentaire Jean Jaurès, à Villabé.

CRANIO

Cranio, artiste brésilien, signe ici sa première fresque dans l’hexagone. Elle représente l’opposition entre les traditions d’Amérique latine et les problèmes de la société actuelle. Les Indiens (en bleu) prennent vie de manière humoristique et amènent les passants à la réflexion sur la réalité du monde rural et l’aspect destructeur de la société de consommation. « Nous sommes tous des Indiens dans une grande forêt, chassant ce dont nous avons besoin pour vivre au quotidien, mais la couleur bleue de mes personnages permet une distanciation. Cela leur donne un air onirique, comme s’ils venaient d’un monde parallèle. Leur physionomie est assez proche des figures de l’artiste portugais Os Gemeos qui m’a beaucoup influencé. ».

ENORA

Artiste membre du collectif Wholestreet, Benjamin Foulny, alias Enora, s’empare d’une armoire fibre optique pour réaliser une fresque à Évry-Courcouronnes.

Il collabore notamment avec l’artiste Koye, membre également du collectif, qui lui aussi réalise une fresque sur une armoire fibre optique dans le cadre du festival Wall Street Art.

La fresque n’existe malheureusement plus aujourd’hui, les portes de l’armoire ayant été volées !

KOYE

Artiste membre du collectif Wholestreet, Koye intervient pendant l’été 2017 sur une armoire fibre optique à Évry-Courcouronnes.

LEGZ “THE SPAGHETTIST”

Né à Paris en 1974, Legz est issu de la scène graffiti parisienne des années 90. Mimant ses aînés, il explore les différentes facettes du writing avec une prédilection pour les terrains vagues, les autoroutes et les voies ferrées d’Île-de-France. Parallèlement à cette pratique traditionnelle du graffiti, il expérimente dès 1993 un style très personnel, tout en courbes, que ses amis surnomment le « style spaghetti ». Une signature abstraite qu’il peint le plus souvent en chrome et noir dans des lieux abandonnés, sauf ici sur ce transformateur électrique où Legz a joué avec la couleur, reflet des vitraux de l’école.

MONKEY BIRD CREW

Le Monkey Bird Crew (MBC) est composé de deux artistes, Temor et The Blow, originaires de Bordeaux où l’on peut voir l’essentiel de leur travail. Accueillis une première fois à Évry-Courcouronnes en octobre 2015, ils ont réalisé une quinzaine de fresques à découvrir sur l’ensemble du centre-ville d’Évry-Courcouronnes. Certaines sont bien visibles, d’autres plus cachées !

MOYOSHI

Couleurs franches, découpes graphiques, lignes noires ondoyantes, Moyoshi appose son style sur les murs de Paris à Shanghai. Autodidacte touche-à-tout, il aime brouiller les pistes, jouer avec les codes du graffiti et improviser.

Instinctif ! Son thème de prédilection ? La Nature, cette force originelle qui veille sous le béton en attendant de reprendre ses droits sur la civilisation moderne. Flirtant parfois avec l’abstrait, son style de tracé évoque tantôt un feuillage, un cours d’eau, un plumage ou une roche abrupte : des éléments organiques qui s’immiscent dans nos rues, éveillant la curiosité des passants. Le motif de l’œil revient aussi régulièrement, l’observateur d’une société en perpétuelle mutation dans laquelle l’art semble parfois être le dernier bastion de la liberté.

Il a réalisé 2 fresques sur des armoires fibre optique à Évry-Courcouronnes, pendant l’été 2017.

Fresque – 12 cours Monseigneur Roméro – Évry-Courcouronnes

Fresque – Angle boulevard du Maréchal de Lattre de Tassigny – Évry-Courcouronnes

ONEMIZER

Fresque réalisée avec les élèves du collège Galilée d’Évry-Courcouronnes dans le cadre de la classe « Art dans la ville ». Travail autour du portrait et du pochoir.

Ce que les élèves en disent : « Il a fait des travaux de tableaux abstraits avec des lettres. Il utilise aussi du PVC, matière fragile, mais qui donne un bel effet ». Cyril nous a expliqué quelques astuces pour apprendre à dessiner des portraits, comme l’astuce du quadrillage en nous donnant l’exemple du jeu de la bataille navale. Un de ses conseils : trouver son propre style dans le milieu de l’art. On a vraiment ressenti que cet artiste, Cyril, est un artiste passionné de son travail qui ne voit pas le temps passer quand il travaille, « je ne me rends même pas compte que je travaille quand je graff » dit-il.

Ensuite, nous avons réalisé avec lui une œuvre à la bombe sur bâche dehors (malgré le froid et la neige).

Ce qu’il préfère, c’est le graff, mais pour le travail de galerie (les commandes pour des clients), il réalise beaucoup de portraits de personnages qui ont marqué l’histoire. Il aime faire des œuvres avec des traits ou des coulures. ».

ROTI

Tailleur de pierre, sculpteur, tatoueur, street artiste… Roti est un artiste entier. Initié à la sculpture par ses parents, tous deux sculpteurs, il a commencé à faire du graffiti très jeune, puis a appris la taille de la pierre, pour laquelle il a développé un profond amour. Il a pu se perfectionner grâce à l’apprentissage, en s’intéressant à la sculpture classique et en travaillant notamment l’ornementation et les gargouilles. Roti en est ensuite arrivé à faire de la statuaire. Il aime travailler le marbre, donner vie à quelque chose d’inerte.

Cet autodidacte a séjourné 6 jours à Évry-Courcouronnes pour réaliser une fresque de 33 mètres de long dans le cadre du Festival Street Art. Située rue Stephenson, cette fresque accueille les voyageurs à leur sortie de la gare Évry-Courcouronnes.

L’image est esthétique, mais son but n’est pas de faire des choses mignonnes : « Je suis là pour être sincère avec moi-même et exprimer ce que je ressens. Cette fresque peut paraître douce : c’est l’histoire du corbeau et du renard, mais le Renard écrit avec une plume du Corbeau dans un environnement urbain omniprésent. Il y a beaucoup de symboles, plus ou moins cachés, mais c’est à chacun de les découvrir, de leur donner le sens de sa propre histoire. ».

STeW

Sur la façade de l’école Van Gogh, composée de la devise républicaine « liberté, égalité, fraternité » et du drapeau français, l’artiste a choisi de dessiner une œuvre en bleu-blanc-rouge. Il y a davantage de bleu, car cette couleur lui tient à cœur, « c’est la couleur du ciel et de la mer, donc de la liberté ». Le style de STeW est reconnaissable : un dessin tout en finesse, des couleurs pastel, une inspiration japonaise.

Dessiner un oiseau qui prend son envol sur cette école symbolise l’apprentissage des enfants, qui peuvent ensuite voler de leurs propres ailes.

VINCENT & EIRINI

Vincent Parisot et Eirini Linardaki: un duo artistique, partenaires à la fois dans la vie et dans le travail. Ensemble, ils forment une entreprise familiale d’art. Installés à Héraklion en Crète, ils ont fait de la ville leur atelier.

Ils présentent un projet de peinture murale autour d’un dialogue entre l’architecture, la nature et les habitants pour mettre en avant l’intimité avec l’environnement. La fresque se trouve sur le parking des Arts Visuels à Évry-Courcouronnes.

Vincent a mené une résidence d’artiste en milieu scolaire sur l’année 2015-2016 auprès des structures :

  • Collège Rosa Luxembourg / École primaire Jean-Baptiste Corot / Lisses
  • Maison de quartier des Aunettes / Maison de quartier Bois Sauvage Bois Guillaume / École primaire Jacques Conté / Évry-Courcouronnes

Green in Grigny – JACE

Jace est un artiste français, né en 1973 au Havre, qui vit et travaille à La Réunion. Graffeur depuis 1989, il est l’auteur des très célèbres « Gouzous », petits personnages jaune moutarde, sans visages, ni pieds ni mains, apparus dans le paysage urbain en 1992.

La fresque de Jace, Green in Grigny, offre plusieurs niveaux de lectures. Les thèmes de l’enfance, de l’insouciance, du jeu sont abordés tout en jonglant avec le thème de l’environnement. Dans cette œuvre, la nature reprend possession de son espace en délogeant les constructions humaines. Les personnages nourrissent cette réappropriation de la nature en l’arrosant, lui permettant ainsi de se déployer.

Jace laisse d’autres traces de son passage à la Grande Borne. En 2015, Jace peignait une scène (parmi de nombreuses autres) sur le pont des Arts à Paris avec deux Gouzous touristes perdus et cherchant leur chemin au milieu de panneaux indiquant la direction de villes de banlieue, dont Grigny (la Grande Borne).  En 2019, ils ont enfin trouvé leur chemin et sont venus faire leur selfie devant le panneau de la ville.  La boucle est bouclée…

Le Gouzou est un personnage anthropomorphique, gai et attachant, mais non sans une pointe de malice. Doux et délicat, il peut être aussi impertinent et taquin ! À la conquête du monde, les Gouzous sont de véritables globe-trotteurs qui parcourent la planète. On les retrouve dans une quarantaine de pays, le plus souvent dans des lieux insolites.

Troisième fresque réalisée lors du Wall Street Art, Green Grigny occupe désormais le paysage urbain de Grigny avec les fresques d’Alber et de Case Maclaim.

Il était une faille – SETH

Seth réalise à la Grande Borne (Grigny) une fresque sur les thèmes de l’enfance et de l’environnement. Il était une faille représente un enfant qui semble pousser les murs pour que la nature reprenne ses droits. Une faille se créée alors, fissurant le mur et laissant apparaître la végétation et le ciel bleu. L’artiste laisse libre cours à l’imagination de chacun à travers ses œuvres.

Seth s’exprime sur les murs de Paris dès le milieu des années 90. Diplômé de l’École Nationale des Arts Décoratifs, il publie avec Gautier Bischoff en 2000 le livre Kapital, qui reste aujourd’hui le plus gros succès consacré au Graffiti français. À partir de 2003, il voyage autour du monde pour échanger avec des artistes issus de cultures différentes et s’ouvrir à de nouvelles manières de peindre en milieu urbain. De cette expérience, il publie le livre Globe Painter en 2007. Il participe au programme de documentaires “Les Nouveaux Explorateurs” diffusé par Canal+ qui propose de découvrir notamment le monde par le prisme des arts urbains.

Au cours de ses explorations artistiques, il développe une peinture reconnaissable, souvent liée à l’enfance. Il s’appuie sur l’imaginaire, individuel ou collectif en s’inspirant des mythes, contes et légendes qu’il interprète. L’enfant devient un porte-parole, messager de son questionnement. Il place ses personnages dans des contextes sociaux, politiques et culturels particuliers. Une démarche souvent en double lecture, mais jamais cynique, une peinture urbaine qui parle du monde.

Les princesses de la ville – ALBER

Après la fresque de l’Allemand Case Maclaim « Pile ou Face », peinte sur cette même place de l’Œuf, le quartier de la Grande Borne à Grigny s’enrichit avec le jeune artiste Alber d’une autre tendance du Street Art.

Les deux portraits qu’il a réalisés sur le pignon d’immeuble à Grigny utilisent une palette de couleurs froides qui se mêlent à des tonalités chaudes, ce contraste chaud-froid accentué par des à-plats circulaires donnent un effet énigmatique.

Le nom donné à cette œuvre « Les princesses de la ville » est une façon de mettre les femmes à l’honneur et en référence au premier album rap du 113 « Les princes de la ville ».

Pile ou face – CASE MACLAIM

Un gigantesque globe et une main qui joue à pile ou face avec une pièce d’un euro. Au cœur de la Grande Borne, à Grigny, cette œuvre réalisée par Case Maclaim (Allemagne) avec l’aide de sa compagne Samira, « représente la Terre, mais aussi l’Europe. Notre continent est perçu comme une richesse à travers le monde, nous sommes très fiers d’être Européens. Et, pourtant, de mini révolutions ont éclaté pour en sortir » ajoute-t-elle en faisant référence au Brexit.

Retrouvez l’œuvre 6 place de l’Œuf, 91350 Grigny.

Butterflies – ZMOGK

Né en 1979, Konstantin Danilov, alias ZMOGK, artiste russe, a créé de nombreuses œuvres personnelles, collaboré avec de nombreuses marques différentes et participé activement à des festivals et des spectacles de graffiti et d’art de la rue, en Russie et à l’étranger.

La persévérance et le style de Zmogk lui ont valu le respect indéniable de ses collègues artistes, ainsi que des amateurs de graffitis et d’art de rue.

L’escalier – AGOSTINO IACURCI

Agostino Iacurci, né en 1986, est un artiste d’origine italienne basé à Berlin. Artiste précoce, Agostino Iacurci s’est acoquiné au street art dès son plus jeune âge. Maniant la bonbonne et le pinceau avec brio, il baptise son premier pan de mur à 12 ans même si sa pratique est protéiforme : peinture, fresques, sculpture, dessin ou encore gravure.

Depuis 2008, cet enragé du spray balaye les murs des espaces publics, essaimant derrière lui quelques immenses tableaux urbains et ressuscitant de nombreux espaces publics défraîchis. Peindre à l’extérieur représente, pour Agostino Iacurci, le plus court chemin pour transmettre son message au public le plus élargi.

Au cours de son parcours, il égaie les murs de l’Université de Roma 3, de la Fubon Art Fondation de Taipei, et participe au Bien Urbain Festival à Besançon. Mais, sa réalisation la plus marquante est sans doute celle de la zone maximale de sécurité de la prison de Rebibbia, projet mené en collaboration avec les détenus. A plus petite échelle, il a par ailleurs écumé plusieurs galeries en Europe, au Japon, en Russie, à Taïwan et séduit même Adidas et Urban Outfitters qui lui proposent de raviver leurs boutiques.

Si ses œuvres expriment au premier abord une candeur enfantine et une jovialité insolente, ses personnages révèlent en deçà un message de désillusion et d’appréhension du temps qui passe. Constance de ses projets, l’artiste a à cœur d’illustrer le propre des relations humaines sur fond d’ironie. Où qu’il peigne, Agostino Iacurci met un point d’honneur à adapter ses œuvres au contexte extérieur et à l’histoire du mur qu’il choisit.

La réalisation pour Lieusaint l’escalier explore le concept de « coexistence » entre les êtres humains (l’architecture de la maison), le monde naturel (les plantes) le monde animal (les chiens) en une clé domestique. Pour l’anecdote, les enfants des écoles alentours, ont baptisé le chien, figure centrale de cette réalisation, Capuccino.

Retrouvez l’œuvre 33 avenue des Platanes, 77127 Lieusaint.

Pour contacter l’artiste : info@agostinoiacurci.com.

Pas d’hivernage – TWOONE

Hiroyasu Tsuri est né le 26 février 1985 à Yokohama au Japon.

Connu sous le nom de TWOONE pour ses œuvres murales à grande échelle dans le monde entier, son travail se distingue par le mélange des styles : la pratique en atelier et le street art, le figuratif et l’abstraction.

Passionné de faune et de flore, TWOONE réalise une aigrette sur la façade, en lien avec les migrations du bassin de la Motte, espace naturel sensible remarquable de la ville de Lieusaint.

L’Aigrette, oiseau représenté sur cette fresque, n’est pas réapparue cette année aux abords du bassin. Cela lui inspire l’idée de manque, quelque chose ou quelqu’un qui est perdu ou éloigné.

Respire – LADY M

LADY M vit et travaille à Paris. Après des études d’architecture intérieure et de scénographie, elle rejoint l’Opéra de Paris en 2006 en tant que peintre décorateur. Au contact des plus grands scénographes, elle y développe sa créativité et un style personnel en explorant les techniques de la matière et de la couleur, expérience qui l’amène vers le travail des « grands formats » et lui ouvrira les portes de l’art urbain. Depuis 2015, elle oriente ses recherches artistiques autour de la matière, la texture, la couleur et la géométrie. Le travail de Lady M est à mi-chemin entre un style abstrait et figuratif, appelé « abstraction figurative ». Ses œuvres racontent notre rapport à l’univers. Elle humanise les éléments et les fait évoluer dans les dimensions terrestres, aquatiques ou aériennes.

Inspirée par la notion d’espace, elle repositionne l’homme dans un environnement en perpétuelle mutation à la recherche d’un horizon, d’un repère justifiant sa présence. Son travail est une mise en scène contemporaine où l’artiste construit son propre décor.

Cette fresque « Respire » présente son univers, une métamorphose architecturale où celui-ci devient œuvre d’art, un champ d’évasion et d’oxygène.

Retrouvez l’œuvre 37 rue Georges Charpak, 77127 Lieusaint.

Pour contacter l’artiste : lady.m.myart@gmail.com.

Yuli – DAVID WALKER

Dans ce portrait de jeune femme nommée Yuli, on reconnait le style si particulier de David Walker, spécialiste des portraits réalistes à grande échelle où, couche après couche, les différentes couleurs finissent par former un visage qui frôle avec l’hyperréalisme, plus particulièrement dans le regard. Ce visage féminin qui regarde vers le ciel est en fait l’adaptation du logo de la ville de Lieusaint.

Il n’utilise ni pinceau ni brosse, il fait tout à la bombe et à main levée.

REONER

Artiste local, Reoner (de son vrai nom Mickaël Esprin) réalise une fresque de 250 m² sur le tunnel du Vexin à Lisses. Fresque haut en couleur, Reoner nous embarque dans son monde onirique pour notre plus grand plaisir. Les fourmis symbolisent, selon l’artiste, un monde où on demande à son prochain d’aller toujours plus vite ! « Il faut prendre du temps pour soi pour vivre et s’intégrer dans la société. Certes, comme la fourmi, nous devons vivre pour la colonie, mais ne soyons pas que des fourmis, prenons du temps pour soi-même ».

Le support a été préparé par un chantier d’insertion avec l’association “Oser”, dont le but est de prévenir la marginalisation des jeunes et de faciliter leur insertion.

Le chemin du Vexin étant piéton, vous pouvez vous garer sur le parking du Long Rayage pour découvrir cette œuvre.

SHAKA

Après avoir ouvert le festival au Plan à Ris-Orangis, Shaka, courcouronnais d’origine, choisit de représenter un personnage en mouvement. C’est une photo de Ladji Doucouré qui a inspiré Shaka pour cette fresque. Dans cette réalisation, l’artiste, ravi de travailler sur son territoire natal, reprend un dessin qu’il a déjà réalisé pour un collectionneur. La fresque, très dynamique, redonne du peps au gymnase. 10 jours de travail ont été nécessaires pour réaliser cette fresque.

Walking fish – BAULT

Bault peint régulièrement des animaux sortis tout droit de son imagination : des oiseaux aux mille couleurs, un chien déguisé en requin, une vache à tête de poisson. Son style si particulier nous entraîne dans un monde peuplé de créatures fantasmagoriques et colorées : ici, un poisson qui marche. Il utilise un mélange de peinture acrylique et de bombes basse pression.

Retrouvez l’œuvre rue Gérard Philipe & avenue du Château, 91090 Lisses.

Pour contacter l’artiste : bault.bault@gmail.com.

Alice (le pays des merveilles est ici) – GILBERT PETIT

Artiste plasticien – peintre, illustrateur, graphiste – Gilbert Petit, aka Gilbert Mazout est né à Lomé (Togo) en 1971.

Gilbert Petit nourrit ses œuvres de son propre métissage, des langages de ses racines africaines, asiatiques et européennes. Quel que soit le support choisi, on y retrouve les aplats de couleur du Pop Art, le langage plastique de la bande dessinée, celui de la Figuration libre et le geste Street Art, mais aussi, en fond, comme une résurgence atavique, le culte des ancêtres et le vaudou – sous les traits de son chien notamment (héros récurrent devenu logo).

Son travail s’approprie les cultures populaires pour créer des mondes oniriques au croisement de la figuration narrative et de l’abstraction géométrique.

À coups de pigments purs, solvants, craie, sprays, markers, scotch, stickers, Gilbert Petit investit librement l’espace publique, en quête de nouvelles transpositions du geste « Street ».

Gilbert Petit s’approprie les cultures populaires pour créer des mondes oniriques au croisement de la figuration narrative (illustration, bandes dessinées…) et de l’abstraction géométrique.

Le thème d’Alice au pays des merveilles se joue du fantastique et du rêve, en proposant des situations irréelles où la nature et les animaux sont des êtres vivants et personnifiés. Cela rejoint des points de référence de sa culture métisse entre Afrique, Asie et Inde, où l’animisme donne naissance à des contes populaires et fantastiques.

L’œuvre ainsi présentée est un hommage à l’enfance et à ses promesses futures.

La bergeronnette colorée – L7M

Artiste brésilien, originaire de la campagne de Sao Paulo, L7M réalise une collection impressionnante d’oiseaux peints à travers le monde. Même s’il s’aventure vers d’autres styles, les oiseaux restent sa plus grande source d’inspiration.

Il crée des formes géométriques fortes, audacieuses et frappantes. Son univers artistique regorge de toutes les émotions humaines connues et du fouillis de la ville, mêlant la rugosité à l’élégance, afin d’éveiller chez le spectateur de l’empathie pour l’environnement.

L7M se définit comme un iconoclaste, amoureux de la nature et auteur de créatures multicolores et irisées : « Tout génère le chaos, du mélange de perspectives et de sentiments aux matériaux et aux médias utilisés ».

L7M investit le centre-ville de Moissy-Cramayel (sur la propriété du bailleur 1001 Vies Habitat), qui accueille sa toute première fresque, à la plus grande joie des passants et des curieux.

Avec sa “Bergeronnette colorée”, L7M traduit le mouvement grâce au déploiement des ailes, en fusionnant des détails réalistes et abstraits. C’est un retour à l’enfance sur mur XXL pour l’artiste qui s’amusait à observer sa grand-mère, indienne d’Amazonie, à nourrir les oiseaux. Ce souvenir est dorénavant ancré à Moissy-Cramayel.

Retrouvez l’œuvre 190 avenue Philippe Bur, 77550 Moissy-Cramayel.

Pour contacter l’artiste : TeamL7matrix@gmail.com.

Livres à découvrir – JANIS DE MAN

Pour sa première participation au Wall Street Art, l’artiste hollandais JanIsDeMan a imaginé une fresque bibliothèque pour la façade de la salle des fêtes de la commune de Réau. Le street artiste trouve son inspiration dans les environs de ses œuvres. C’est donc tout naturellement qu’il a rangé dans cette bibliothèque monumentale des livres choisis par les élèves de La Colombe, l’école primaire de Réau, et d’autres évoquant la ville est ses environs.

La carrière de JanIsDeMan débute à la fin des années 90 quand l’artiste, encore adolescent, commence à graffer pour le plaisir sur les murs de sa ville. Quelques décennies plus tard, devenu professionnel, il peint des fresques dans le monde entier : Russie, Danemark, Mexique, États-Unis… Et aujourd’hui, en France ! Spécialiste du trompe l’œil, JanIsDeMan parvient à transposer des effets 3D saisissant sur des surfaces en 2D. Armé de ses bombes, pinceaux et rouleaux, l’artiste cherche à retranscrire les jeux de lumière, dans une recherche perpétuelle du plus grand réalisme.

Retrouvez cette œuvre sur la salle des fêtes, rue Frédéric Sarazin, 77550 Réau

Pour contacter l’artiste : info@janisdeman.com

C215

La renommée de C215 n’est plus à faire : de son vrai nom, Christian Guémy, C215 est un artiste urbain, pochoiriste français, installé à Vitry-sur-Seine, qui s’empare des visages de stars, d’anonymes ou d’animaux pour les décliner dans la ville, ici ou ailleurs. Son intervention sur 11 armoires de fibre optique de la société Orange, à Ris-Orangis, s’inscrit dans sa vision de la société qu’il souhaite moins consumériste « Je préfère penser que les gens partent traquer des œuvres d’art le week-end plutôt que d’aller faire du shopping comme c’était le cas quand j’étais petit. Ces loisirs sont moins consuméristes, c’est une évolution de la société ». Ces pochoirs d’anonymes viennent s’ajouter auprès de 2000 déjà réalisés à travers le monde.

Les armoires sont situées :

  • 4 chemin de Trousseau, Ris-Orangis
  • place Alphonse Daudet, Ris-Orangis
  • allée des hérons cendrés, Ris-Orangis
  • rond-point Branly, Ris-Orangis
  • angle rue du Temple/rue de Bourgogne, Ris-Orangis
  • 3 rue Copernic , Ris-Orangis
  • route de Grigny , Ris-Orangis
  • 5 avenue de Rigny, Ris-Orangis
  • 11 rue Edmond Bonté, Ris-Orangis
  • 7 rue du 8 mai 1945, Ris-Orangis
  • 82 avenue de la Libération, Ris-Orangis

Pour contacter l’artiste : c215@c215.com.

JBC

Au volant de votre voiture, vous aurez peut-être la chance d’apercevoir l’un des deux véhicules municipaux de Ris-Orangis et Villabé relookés par l’artiste JBC. À Ris-Orangis, l’artiste a choisi des couleurs en lien avec la voirie et le logo de la ville. Quant à Villabé, le camion de la culture représente un trompettiste et une photographe.

COLLECTIF V3M

La fresque a été réalisée par quatre artistes originaires de l’Essonne : Dume, Meik, Pest et Réo. Ces artistes ont comme « école », comme essence commune, la pratique du graffiti depuis plus de 25 ans.

Cette œuvre met en avant l’amour de la lettre, si caractéristique du graffiti et cher aux quatre artistes, tout en jouant avec ses codes, en les détournant, en les assumant, pour composer une peinture organique, riche, tendant parfois vers l’abstraction. Elle se lit de manière linéaire, de gauche à droite ou de droite à gauche selon les sens de la marche. La partie de gauche est plus saturée. En densité d’éléments, en choix de couleurs vives et en contrastes plus tranchés. La fresque s’allège sur sa partie droite pour laisser les vides s’exprimer, prendre leur place. Les couleurs deviennent aussi plus douces.

SHAKA

Seule œuvre visible en intérieur (accessible uniquement aux horaires d’ouverture du Plan), cette première fresque réalisée dans le cadre du festival a été dévoilé au public lors des vœux de la communauté d’agglomération d’Évry-Courcouronnes Centre Essonne en 2015.

Originaire d’Évry-Courcouronnes, Shaka a fait ses débuts aux Ateliers d’Arts Plastiques à Évry-Courcouronnes, et son talent est aujourd’hui reconnu à l’international. Pour cette fresque, l’artiste s’est inspiré d’une photo de Manu Chao.

Halcyon – JBC

Profitant de la réhabilitation du centre commercial La Croix Verte, la mairie de Saint-Germain-lès-Corbeil a souhaité faire place au street art sur un des murs fraîchement rénové.                                                        

Les habitants ont choisi l’une des deux maquettes proposées par l’artiste, via le site internet de la ville.

« Un envol d’oiseaux, c’est un symbole de liberté à laquelle chacun aspire. Les martins-pêcheurs ont une symbolique qui leur est propre : on a surnommé le martin-pêcheur « le joyau volant », à cause de ses ailes d’un bleu vert éclatant, contrastant avec le plumage roux de son torse. Son nom ancien était l’Halcyon, du grec ancien “alkuôn”, qui désignait dans la mythologie un oiseau mythique, la fille du dieu des vents Éole, transformée en volatile. Doué d’un grand talent pour plonger dans les eaux vives et y pêcher avec une grande dextérité les petits poissons, volant fréquemment en couple, l’oiseau lié est au couple, à l’amour, évoque par sa pêche sa faculté d’aller chercher les âmes humaines ».

Où es-tu Manureva ? – STOM500

Pour sa première participation au festival Wall Street Art, STOM 500 a imaginé une fresque autour du thème de la mer pour l’école Manureva de Saint-Pierre-du-Perray. STOM 500 met en scène dans ses fresques, des personnages d’animaux déjantés, dans un style à l’extravagance burlesque, inspiré de l’univers des dessins animés. Artiste polyvalent, ou « couteau suisse » comme il aime à se nommer avec dérision, il manie des mediums variés tels que le spray, le pinceau ou le posca, sur des supports tout aussi divers, allant de la toile petit format à la fresque murale monumentale. Sous un vernis humoristique, les thématiques qu’il aborde tendent vers des sujets de société essentiels tels que l’écologie ou l’humanisme, mis en lumière, telle une fable, par son bestiaire foisonnant.

Ici, des poissons imaginaires nagent en un petit groupe hétéroclite. Le plus gros d’entre eux semble avoir avalé un bateau en origami, référence à Manureva, le navire d’Alain Colas, navigateur français disparu lors de la première route du rhum. Celui-ci, doré et auréolé de lumière, prend l’apparence d’un trésor inestimable. Le promeneur attentif pourrait voir sur le mur de cette école la métaphore de l’apprentissage…

Follow the leader – FINTAN MAGEE

Grâce à sa sensibilité et sa technique, Fintan qui vit et travaille actuellement à Brisbane en Australie, est considéré comme l’une des figures les plus importantes du street art et de l’art contemporain australien. Héritier du muralisme traditionnel, son œuvre Follow the Leader décrit des enfants (réalisés à partir de photographies) aux yeux rivés sur leur téléphone portable. Constatant la réalité sans la juger, Fintan porte un regard observateur sur notre société moderne.

Cette fresque a disparu en raison de travaux dans la résidence.

Retrouvez l’œuvre 10 avenue Jules Vallès, 77176 Savigny-le-Temple. Fresque disparue.

Mother Nature – REKA

Basé à Berlin, en Allemagne, James REKA est un jeune artiste australien contemporain issu de la scène hip-hop et skateboard. Le travail de REKA puise ses origines dans les ruelles et les tunnels du métro de Melbourne (Australie) où il a passé plus d’une décennie à affiner son style désormais emblématique.

James REKA a ouvert la saison 2019 du festival Wall Street Art, en réalisant une œuvre “Mother Nature” sur la médiathèque des Cités Unies de Savigny-le-Temple. Après cinq jours de travail créatif sous la canicule, ses personnages et son style artistique font désormais partis du paysage urbain.

Les habitants ont été invités à choisir l’œuvre parmi deux propositions.

Retrouvez l’œuvre 1 place Paul Desphelipon, 77176 Savigny-le-Temple.

Pour contacter l’artiste : info@rekaone.com.

Urban Tree – ROMAIN FROQUET

L’arbre est un symbole fort et récurrent dans le travail de l’artiste Romain Froquet, à l’image de sa série Urban Tree, représentée ici à Savigny-le-Temple.

Depuis 2011, Romain Froquet dessine des végétaux ligneux dans diverses villes telles que Paris, Marseille, Montpellier, Dijon… ou encore Londres, Houston, Miami… Ce projet, qu’il a baptisé “Urban Tree” est l’évolution naturelle de son cheminement artistique. Il exprime l’importance qu’il accorde à tout ce qui a trait aux racines. Dynamiques et colorés, ses arbres donnent vie à l’espace qui les accueille.

Avant d’investir l’espace urbain ; la phase de réalisation se fait généralement dans son atelier où il prépare minutieusement son arbre en utilisant principalement du papier et de la peinture acrylique. Ensuite, il part à la recherche de l’endroit idéal pour le faire vivre. Chaque ligne de son arbre peut être assimilée à une racine qui se lie et se solidarise avec les autres lignes.

Une fois enraciné sur les murs de la Cité, son arbre de vie peut continuer à évoluer au gré des aléas du temps…

Retrouvez l’œuvre 2 rue Haute, 77176 Savigny-le-Temple.

Pour contacter l’artiste : rfroquet@gmail.com.

Après Paris, Lyon, Rome et Tokyo, c’est dans les rues d’Évry-Courcouronnes et Villabé que l’artiste Clet a été invité. A l’aide de son vélo et au gré de ses déambulations dans la ville, il a relooké une centaine de panneaux de signalisation sous l’œil amusé des habitants.

Avec des images simples et synthétiques, il détourne la fonction première de ces panneaux tout en respectant leur lisibilité. À l’aide de petits stickers représentant une silhouette mise en scène avec humour, il redonne vie à la signalétique urbaine. Il nous raconte ainsi des histoires pleines de sens et nous offre un regard pertinent sur notre environnement.

JBC

Au volant de votre voiture, vous aurez peut-être la chance d’apercevoir l’un des deux véhicules municipaux de Ris-Orangis et Villabé relookés par l’artiste JBC. À Villabé, le camion de la culture représente un trompettiste et une photographe. Quant à Ris-Orangis, l’artiste a choisi des couleurs en lien avec la voirie et le logo de la ville.

LE CYKLOP

Né au Havre en 1968, Olivier d’Hondt, alias Le Cyklop pratique un art ludique et populaire. Il est connu pour ses installations sur les potelets qui colorent la ville et dont la poésie décalée apporte une touche de fantaisie. Le potelet est un objet urbain anti-stationnement, agrémenté d’une boule blanche, disposé en bordure de rue pour empêcher les voitures de stationner. Quand Le Cyklop s’en mêle, le potelet représente un œil, habillé d’une robe colorée ou une d’une peau de lézard, qui se décline parfois sous la forme d’une tête de figurine légo, ou bien de super-héros comme à Villabé.

HENRY HANG

Henry Hang a réalisé en 2016 une fresque sur le bloc ERDF en face de la maison des associations de Villabé. Il a également mené des ateliers pendant les vacances d’avril auprès des jeunes du service jeunesse de la ville.

TETAR

Maxime Bour alias TETAR est un artiste de street art très instinctif, et dont les œuvres révèlent un caractère primaire, presque primitif. L’œuvre au collège Rosa Parks de Villabé a été inaugurée à l’occasion des 10 ans du collège, le 13 décembre 2016. Un sondage réalisé sur le site internet de la ville a permis aux habitants de choisir cette œuvre parmi plusieurs proposées.

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