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Exposition

Rétrospective Pierre Scholla – Fenêtre sur l’infini

Une rétrospective autour de l'œuvre de Pierre SCHOLLA.

Du 1er février au 06 avril 2024
Entrée libre du mardi au samedi de 14h à 18h et les soirs de spectacles.

Depuis plus de 70 ans, Pierre Scholla développe un art épuré et sensible, une pratique picturale sur le fil, entre figuration et abstraction ; l’œil tourné vers l’horizon de paysages stylisés ou vers les confins de l’espace visible dans la série « Cosmos ».
La programmation de l’exposition s’inscrit dans le cadre de la restauration de la fresque monumentale « Le village » à l’entrée de l’école Jacques Bourgoin à Corbeil-Essonnes, dont un programme de mécénat a été lancé.
Cette rétrospective de l’œuvre de Pierre Scholla est déclinée dans trois sites du 1er février au 16 mars 2024 :

  • A la Galerie d’art : les paysages et les fenêtres
  • Au Centre municipal de Santé : les figures humaines et les portraits
  • Au Théâtre : les partitions, les drippings et la série des Cosmos

Vernissage : jeudi 1er février à 19h à la Galerie d’art, 16 allées Aristide-Briand.

Les DRIPPING :
En 1980, dans le sillage des monochromes d’Yves Klein et des drippings de Jackson Pollock, Scholla utilise ce procédé qui engage fortement la tension psychologique de l’artiste et convient à l’emploi de la peinture acrylique. Celle-ci, vite sèche, supporte le ruissellement d’une couche sur l’autre, se prête soit à des empâtements soit à de fines giclures aussi spontanées que la lave d’un volcan en éruption. Les traces du dripping subsistent dans sa série « cosmos », parfaitement adéquates pour suggérer l’émergence d’une fusion nucléaire.

Les COSMOS : Cette série « Cosmos » est la partie la plus récente du travail de Pierre Scholla, entièrement tournée vers l’abstraction. En peintre-astronome, l’artiste raconte la petitesse de l’homme face à l’immensité de l’univers. Ses créations picturales, sous la forme d’une explosion de couleurs dans les noirs intersidéraux d’un univers en expansion, nous parlent de fusion, de supers-novas. Du chaos primordial naît « le chant des sphères » ; on pense évidemment au big-bang. Pierre Scholla, dans sa quête d’absolu, nous parle de la place de l’homme dans l’univers ; de sa finitude aussi, à l’image de ces géantes rouges qui, avant de mourir, jettent leur dernier feu dans les amas stellaires ; quête frénétique devant la fuite du temps, telle est l’œuvre de Scholla.

En partenariat avec le ville de Corbeil-Essonnes.