Portraits d'étudiants et d'étudiantes

Vous donner la parole

Qui peut mieux vous parler du campus de Grand Paris Sud, que ses étudiants ? Dans cette rubrique, vous retrouverez les témoignages d'étudiantes et d'étudiants des écoles de Grand Paris Sud. À vous la parole !

Ici, on témoigne

Salaheddine Zahidi – 21 ans, apprenti à la Faculté des métiers de l’Essonne

Après un bac S au Maroc, en 2020, je suis arrivé en France pour une licence de droit, mais je n’ai pas accroché. Je suis donc parti travailler à temps partiel au site d’Amazon de Brétigny-sur-Orge où j’ai été au contact de techniciens de maintenance, dont les missions m’ont beaucoup plu ! Ancien de la FDME, mon maître d’apprentissage m’a alors conseillé l’établissement pour débuter un BTS Maintenace des systèmes… et je n’aurais pas pu mieux tomber ! J’ai eu des formateurs très pédagogues et compréhensifs par rapport à mon manque de compétence initial, qui m’ont parfaitement accompagné. Je me suis rapidement inscrit à la compétition des métiers Worldskills, section Maintenance industrielle, où j’ai décroché la médaille d’or au niveau régional et le bronze au national. Une très belle expérience ! Aujourd’hui en 2ᵉ année de BTS, en alternance à Sanofi, je compte continuer à me spécialiser ensuite, avec un diplôme d’ingénieur en maintenance.

Ekena Oldani – 21 ans, étudiante à l’Icam site de Grand Paris Sud

Très scolaire et studieuse au lycée, j’ai choisi de suivre le cycle ingénieur généraliste à l’Icam, où je suis actuellement en 4ᵉ année, dans le but d’approfondir mes apprentissages et de continuer à me stimuler. Les deux premières années présentent un rythme très soutenu, tandis que, sur les trois dernières, nous sommes sur un cycle professionnalisant d’ingénieur, avec beaucoup de projets à réaliser. J’aimerais m’orienter vers la logistique, module qui est proposé à Sénart. C’est l’avantage d’une école généraliste qui permet de se diriger vers le domaine que l’on souhaite. La vie étudiante ici est très animée, avec énormément d’associations et d’événements. De mon côté, je m’y implique en tant que trésorière de la cafétéria, dans le recrutement lors des salons et des journées portes ouvertes… J’arrive à allier vie scolaire et étudiante.

Anabelle Lheureux – 23 ans, apprentie à l’Irfase (Institut de Recherche et de Formation à l’Action Sociale de l’Essonne), en partenariat avec le CFA-Eve

Licenciée en psychologie à Nanterre, j’ai travaillé comme accompagnante éducative avant d’intégrer, en septembre 2023, l’IRFASE dans le but de me réorienter en tant qu’assistante sociale. J’ai choisi cette école, car elle correspondait à mes attentes, par rapport à sa taille humaine et ses nombreux projets de vie étudiante. Déjà entrée dans la vie professionnelle, le contrat d’apprentissage était un critère primordial pour moi. Il m’était en effet inconcevable de reprendre les cours sans la pratique. J’ai découvert un établissement et des coordinateurs très proches des étudiants. Nous bénéficions d’un enseignement théorique, mais aussi riche en expériences, avec des formateurs impliqués, qui sont des professionnels. En première année, nous suivons un projet théâtre qui demeure un lien entre les étudiants et une véritable valeur ajoutée au programme. L’aspect “petite école” de l’IRFASE rend la communication facile et la vie sur le campus très agréable.

Matthieu Lataste – 21 ans, étudiant à l’ENSIIE (École Nationale Supérieure d’Informatique pour l’Industrie et l’Entreprise)

J’ai intégré l’ENSIIE, à Évry-Courcouronnes, en septembre dernier, après trois années de classe préparatoire. J’ai pu à ce moment me frotter à l’informatique et réaliser à quel point j’aimais cela ! J’ai très vite obtenu de bons résultats, grâce notamment à mon esprit très pragmatique qui travaille un peu comme un algorithme, m’aidant à raisonner naturellement dans la matière. En 2ᵉ année, plusieurs cursus s’offrent à moi. J’hésite encore entre deux domaines en pleine expansion : l’intelligence artificielle et la cybersécurité. À l’ENSIIE, nous avons beaucoup de chance, avec une cinquantaine d’associations qui font vivre le campus. Il y en a pour tous les goûts ! Je participe de mon côté à plusieurs d’entre elles, sur la cybersécurité justement, la data science, mais aussi une où sont organisées des compétitions de jeux vidéo.

Ici, on vit !

Au cours de sa vie estudiantine, débutée en 2015 et toujours en cours de polissage du haut de ses 26 ans, Rose Bulteau a alimenté sa soif de connaissances par un panel d’expériences riches et variées. En 8 années, elle a étudié l’agronomie, fait escale en Espagne pour des études comportementales sur des macaques de Barbarie ou s’est encore exercée sur l’ovogenèse en aquaculture.

Une dernière expérience qui lui a permis de trouver sa voie “J’avais besoin de trouver une finalité concrète dans mes recherches, et j’ai développé un réel intérêt dans le travail sur les ovocytes. Une vocation nouvelle qui la mène en 2020 à l’Université d’Évry Paris-Saclay, à un poste d’ingénieur d’étude, puis à son doctorat.Au bout de deux ans, nous avons commencé à obtenir des résultats, mis au point une technique… Je ne voulais pas abandonner ce projet, mes encadrants, Clément Campillo et Marie-Émilie Terret m’ont alors proposé de poursuivre ce travail en réalisant une thèse de science.”

Elle partage désormais son temps entre le Collège de France et l’Université d’Évry, où elle étudie les propriétés mécaniques des ovocytes avec le microscope à force atomique. Ses recherches ont pour objectif de mieux sélectionner les ovocytes pour augmenter le taux de succès des fécondations in vitro. “Au cours de mes études, j’ai beaucoup progressé en diversifiant mes expériences, admet Rose. Il s’agit pour moi du meilleur moyen d’apprendre. C’est primordial de toujours essayer et de découvrir différentes manières de procéder.”

Les voyages forment la jeunesse, nous dit l’adage. Pour Tristan, ils ont été source de vocation. Peu porté sur la question estudiantine, son bachotage et ses amphis, il s’évade à l’étranger, BEP compta en poche, destination l’Australie, l’Indonésie ou encore la Corée du Sud. Il revient au pays pour suivre des études dans le tourisme, mais pas convaincu, redécolle à nouveau. Et conserve néanmoins le “rêve” de trouver la formation adaptée à ses envies. Ce sera finalement le génie biologique : “Les endroits magnifiques découverts m’ont beaucoup sensibilisé à l’environnement, j’ai développé une fascination pour les sciences de la vie, le vivant.”

Après une année de remise à niveau et de préparation, il débute un DUT génie biologique à l’UPEC en 2020. Au campus de Sénart, il se sent finalement très vite comme un poisson dans l’eau : “Le département est assez hors du commun ! Les enseignants qui l’ont monté sont très investis… on sent que ce n’est pas juste un job pour eux, la dynamique est incroyable.”

Aujourd’hui, il est technicien en dépollution des sols et nappes phréatiques dans l’entreprise de travaux publics Colas Environnement, où il avait réalisé son alternance. Hier allergique aux bancs de l’école, Tristan envisage désormais d’y retourner se spécialiser, au sein d’une école d’ingénieur. Le virus des études l’a gagné.

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