Découvrez Olivier TESTA Tapisserie : tisser vos demandes, au fil de vos envies

Pourquoi avoir choisi la création d’entreprise ?

« À 16 ans, j’ai débuté en apprentissage chez mon oncle qui avait sa société. Au fil des années, je suis devenu chef d’atelier. Quand il est parti en retraite, il a fermé sa société et j’en ai ouvert une avec deux associés que j’avais formés, car ce n’est pas toujours simple, financièrement, de se lancer seul. Mais, au bout de 3 ans, alors que nous avions 6 employés, nous avons dû fermer. Mes associés voulaient des enfants et construire une autre vie. J’ai décidé de garder la clientèle et d’ouvrir mon entreprise seul en mai 2020. Sachant que j’avais été chef d’atelier, j’avais déjà appris à gérer du personnel et des clients. Finalement, c’était une suite logique. La seule différence, c’est que je suis tout seul. Mais, au final, c’est plus simple. »

Comment présenter Olivier Testa Tapisserie ?

« Je m’illustre essentiellement dans la tapisserie d’ameublement. Sièges, fauteuils, canapés… tout ce qui est dans le domaine de la déco. Ma chance est de pouvoir appliquer un savoir-faire applicable en tapisserie traditionnelle, mais aussi contemporaine. Je peux également faire de la sellerie automobile, mais c’est une partie que je suis en train de développer. Je travaille surtout avec des professionnels (architectes d’intérieur, décorateurs, sociétés d’agencement…), mais je vais m’ouvrir un peu plus aux particuliers. C’est juste une question de temps, car j’ai trois gros clients et un antiquaire de Saint-Ouen pour qui je travaille régulièrement depuis des années. Et je m’occupe également de mon enfant autiste. Mes journées sont trop courtes. »

Comment Grand Paris Sud vous a-t-elle aidé ?

« Avant, j’étais dans le 93. Je me suis rapproché pour m’occuper de mon enfant. Grand Paris Sud m’a présenté ces locaux, je suis passé en commission et j’ai eu un très bon contact. D’autant que le secteur d’activité que je développe intéressait mes interlocuteurs. L’avantage, ici, c’est surtout le montant du loyer, qui est modéré. Comme c’est un site dédié aux professionnels, je peux faire du bruit en utilisant l’agrafeuse ou le marteau sans crainte de déranger. Ensuite, on échange souvent entre dirigeants. Parmi les entreprises hébergées, il y a des activités complémentaires. Et il m’arrive de parler de mes « voisins » aux 3 000 tapissiers de France et de l’étranger qui font partie de mon groupe Facebook dédié à notre métier. »

Comment envisagez-vous l’avenir ?

« Selon l’évolution de la clientèle, je pense me développer, mais rester seul. Sachant qu’aux Ateliers Relais, les conventions sont établies pour une durée de 8 ans maximum. Il me reste 4 ans. L’évolution se fera donc en fonction de la situation ou de la taille de l’atelier. J’aimerais y adjoindre une boutique destinée aux particuliers. Je prendrai aussi sans doute un apprenti pour transmettre mon savoir, car nous sommes de moins en moins nombreux. »