Ils sont Grand Paris Sud

Portraits d’agents de Grand Paris Sud

Retrouvez ici quelques portraits d'agentes et d'agents de Grand Paris Sud, qui œuvrent chaque jour pour mener à bien les missions confiées à l'Agglomération et améliorer le quotidien de ses 358 000 habitants.

La force de l’engagement

Aussi loin qu’elle se souvienne, Mounia Benaili a toujours nourri ce désir d’agir pour l’égalité sociale. « J’ai pris l’habitude de participer à la vie publique », révèle-t-elle, que ce soit au travers de son passé militant, son expérience d’élue ou de directrice de cabinet avant la fusion. Arrivée à Grand Paris Sud, c’est sa vie privée que Mounia privilégie à ce moment, enchainant une série de congés parentaux jusqu’à 2021. Une parenthèse qui met à l’épreuve ses engagements de toujours :

« En devenant maman, j’ai vécu ce regard qui change, les conséquences sur la carrière et les écueils de la société à l’égard des mères de famille. Avant, j’avais le discours pour l’égalité. Je mesure le chemin qui reste à parcourir… »

Une motivation supplémentaire, s’il en fallait, pour mener à bien sa nouvelle mission égalité professionnelle et handicap au sein des ressources humaines. L’occasion pour Mounia de reprendre un plan d’actions mis en sommeil par la crise sanitaire, afin de porter une politique d’égalité en direction des agents, un « beau challenge, qui correspond à [son] système de valeurs ». Ainsi naissent les ateliers de formation et de sensibilisation à l’égalité professionnelle, au « format ludique », qui s’appuient sur des petits jeux et quiz. La dynamique est la même concernant le handicap, la direction des ressources humaines et Mounia s’engageant à faire changer les regards et mentalités, tout en mettant en place des actions pour recruter des personnes en situation de handicap.

Depuis décembre 2022, c’est parée d’une nouvelle casquette, celle de référente laïcité, qu’elle met à profit son caractère « hyperactif ». « Aussi bien sur le plan personnel que professionnel, je suis une fausse calme, décrit Mounia, qui tempère toutefois : je ne suis pas dans la véhémence. Il faut réussir à convaincre les gens pour les emmener avec soi », vers l’égalité professionnelle et sociale qu’elle défend si ardemment.

Quand musique et logistique se rencontrent

Actuellement Directeur du réseau des conservatoires, Marc Bodonyi possède plus d’une corde à son arc. Si la musique est une véritable vocation pour lui, il aime avant tout être au service des autres. Ses talents logistiques lui ont permis de jouer un rôle important lors de la première vague de la COVID-19, en étant volontaire pour être agent de coordination au sein du Centre hospitalier sud-francilien (CHSF).

Tout pour la musique

Son parcours s’est dessiné entre un poste de juriste et de logisticien au sein de l’armée. Pourtant, la musique ne l’a jamais quitté.

« Rapidement, il souhaite prendre part aux enjeux territoriaux liés à la culture.
Il réalise qu’il faut recréer des liens entre les enseignants et les enjeux du territoire sur lequel ils exercent. »

Mettre en pratique un savoir-faire

Quand la crise du Covid éclate, Grand Paris Sud lance un appel aux volontaires pour aider le milieu hospitalier. Marc rejoint l’équipe hospitalière et coordonne la répartition des bénévoles dans les différents services du centre hospitalier. Parallèlement, les masques manquaient cruellement. Marc s’allie avec des
bénévoles pour créer des visières à l’aide d’imprimantes 3D. L’Agglo et des grandes entreprises du territoire rejoignent le mouvement afin de proposer des locaux et du matériel. Résultat : 3 000 visières de protection sont fabriquées et distribuées. Marc a réalisé un travail de coordination et de logistique colossal. Aujourd’hui, il ne retient que le positif, qui fait écho à son passé dans l’armée.

Après la première vague, le travail de Marc a évolué : il a fallu mettre en place et modifier tous les protocoles d’accueil tout en conservant le lien humain entre les élèves et les enseignants. Aujourd’hui, il coordonne un nouveau réseau de conservatoires sur les deux départements Essonne et Seine-et-Marne, afin de réunir onze établissements dans un projet commun.

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