Requalification

Évry-Courcouronnes – Bois Briard – Parc du lac

Le projet urbain « Bois Briard » à Évry-Courcouronnes accompagne l’arrivée du tram T12 sur le territoire de Grand Paris Sud. Il fournit l’opportunité de développer un nouveau cœur urbain et paysager en plein centre d’agglomération.

Aménagement du Bois Briard

L’opération d’aménagement s’inscrit sur les délaissés routiers libérés suite la reconfiguration de l’ex-RN 446 en boulevard urbain pour accueillir le tram-train T12 qui constituent un foncier réutilisable pour l’accueil de nouvelles fonctions. Le projet prévoit la construction d’environ 360 logements et 20 000 m² de surfaces tertiaires en pied de station autour du nouveau boulevard.

La nouvelle programmation de logements et d’activités dans le prolongement des quartiers et des zones d’activités existantes s’accompagne d’un travail sur les cheminements doux et accès pour relier l’ensemble des quartiers de la ville entre eux et aux transports en commun ainsi que des espaces publics de qualité. Le projet s’adosse à la création du parc de la Ferme en continuité du parc du Lac.

Sa localisation, dans le prolongement du centre-ville d’Évry-Courcouronnes (rive ouest), à l’articulation des quartiers de Canal, du Centre urbain, des Aunettes et de l’ancien hippodrome de Ris-Orangis, en fait un enjeu stratégique de développement urbain à l’échelle du territoire communautaire.

Le projet en chiffres

Le projet Bois Briard, c’est :

  • 27 000 m² de surface de plancher (SPD) – 360 logements,
  • 20 000 m² dédié au secteur du tertiaire,
  • 1 200 places debout dans la salle culturelle Decauville de la Ferme du Bois Briard,
  • 30 hectares d’espaces verts.

Le calendrier du projet

Travaux d’août 2023 à décembre 2024.

Ce qu’il reste à réaliser…

Les travaux en intégralité.

À l’horizon 2024

  • Aménagement du parc de la ferme du Bois Briard dans le prolongement du parc du lac,
  • mise en service du tram T12.

À l’horizon 2028

  • développement d’environ 360 logements (SPLA-IN),
  • développement d’environ 20 000 m² de surface de plancher de surfaces tertiaires (SPLA-IN),
  • redynamisation du cœur de ville d’Évry-Courcouronnes.

Aménagement du parc de la ferme du Bois Briard dans le prolongement du parc du lac

Historique du site

L’empreinte des infrastructures routières et de l’urbanisation des années 70 a généré des coupures urbaines et écologiques importantes sur ce secteur, notamment avec la présence d’un axe routier structurant en 2×2 voies et d’un échangeur avec l’autoroute A6.

La RD446 a été dévoyée en 2019 pour laisser place à un grand délaissé entre la ferme du Bois Briard et le parc du lac. Le projet de parc a pour objectif principal de gommer la trace de ces infrastructures routières.

Périmètre de l’opération

Le périmètre opérationnel de l’étude, de 6,5 hectares, s’étend sur des zones foncières gérées par la communauté d’agglomération Grand Paris Sud :

L’opération est bordée par :

  • un réseau viaire autour de la Ferme du Bois Briard : reconfiguration récente avec le dévoiement de l’ex-RD446, permettant de désenclaver la Ferme du bois Briard,
  • le parc du lac,
  • la future ligne du Tram 12 Express (Massy – Évry) aménagée le long du Canal et dont deux stations (Monnet et Delouvrier) seront situées à proximité du périmètre d’études,
  • la création d’un quartier résidentiel le long de la nouvelle voie et de l’allée de la Petite Reine,
  • la ferme du Bois Briard, rénovée avec la création de la salle Decauville et l’implantation d’une école de musique Didier Lockwood,
  • une zone d’activité qui verra le jour à la suite de l’implantation de la ligne de tramway.

Principe d’aménagement

La continuité de l’eau sur le parc est un axe principal de la refonte du site. Le parc urbain permet d’offrir une autre interprétation de la présence de l’eau par la mise en place d’une zone humide, écosystème jusqu’alors non présent sur le site. Elle est le lien manquant entre les deux plans d’eau existants.

Le grand talus, qui soutenait la RD446, sera re-profilé pour ouvrir l’axe ferme/ Lac et créer une échappée visuelle depuis la ferme vers le lac et la Dame du lac. Le bassin d’orage est quant à lui remodelé pour y créer une zone humide, peuplée de mares courbes et inaccessibles. Des buttes seront créées avec l’excédent des terres de déblais pour cadrer des vues depuis le boulevard et accentuer l’impression de vallon avec la colline de l’allée de la petite reine. Sur cette dernière, des buttons formant tour à tour des belvédères, des aires de jeu ou des refuges.

L’aménagement vise à tisser des liens entre les hommes, l’Art, le végétal et un territoire.

L’eau, la culture, le végétal, sont les axes principaux qui guident le dessin du futur parc urbain.

Le remodelage du bassin d’orage a pour objet d’en faire un espace dédié à la protection de la biodiversité. Les mares et les zones humides sont bénéfiques à plusieurs égards, en milieu urbain, leur présence est d’autant plus importante qu’elle est menacée.

La zone humide – îlot refuge de biodiversité

La zone humide fait le lien entre les deux pièces d’eau existantes : le canal et le lac. Elle est aussi le lien entre la ferme et le parc du lac, avec la création d’une passerelle qui reliera directement les deux rives. Un lien visuel nouveau est créé avec le lac par l’implantation de deux observatoires en surplomb de la zone humide, inaccessible aux visiteurs. Des mares ou des trous d’eau parsèment cette zone pour offrir au site un nouveau biotope. Elles constituent de véritables espaces d’éducation à environnement.

À la frontière entre la terre et l’eau, les mares et zones humides voient le développement d’une multitude d’espèces animales et végétales endogènes. Les mares abritent 15% des espèces protégées et le tiers des plantes dites « patrimoniales ».

Cet espace joue aussi un rôle pour les eaux de pluie en servant de bassin tampon lors d’épisode orageux, mais aussi, elle épure naturellement les eaux de pluie qui ruissellent sur les sols et se chargent de pollutions (hydrocarbures…). En retenant les matières en suspension, en fixant les métaux lourds, et en consommant certains toxiques, les zones humides et leurs écosystèmes opèrent comme un filtre.

La prise en compte de tous les usages

Le projet prévoit de :

  • créer une aire de jeux pour enfants sous des zones plutôt ombragées pour être ainsi à l’abri du soleil en été,
  • créer un verger : les arbres ont été choisis, en concertation avec les services, pour leur intérêt florifère, leur port ou leur singularité et parfois leur rareté. Ces arbres sont implantés dans des forces plus importantes pour créer des appels visuels et seront dans le même esprit que le principe d’arboretum développé sur le boulevard. Les variétés retenues sont diverses : pommiers, pruniers, poiriers, cerisiers,
  • aménager des zones de repos avec bancs, corbeilles, tables de pique-nique,
  • compléter le réseau intercommunal cyclable (faire le lien entre l’avenue du lac et le nouveau lotissement),
  • créer des accès et des cheminements piétons sécurisés (cycles / PMR), visibles et accessibles depuis les différents sites du secteur entourant le parc,
  • aménager des espaces de détente (table de pique-nique, terrain de pétanque, table de teck-ball),
  • créer des lieux d’expression artistique avec des zones permettant d’accueillir des expositions permanentes ou temporaires. (« jardin de land art »),
  • préserver un grand espace libre (espace engazonné) au sein du parc, permettant l’organisation d’évènements festifs ponctuels (ex : fête du 14 juillet avec feu d’artifice).

Les espaces verts et plantations

Pour gommer le tracé de l’ancienne route départementale et permettre l’ouverture visuelle entre la Ferme et le parc du lac, le merlon boisé vestige de cet ancien tracé routier doit être remodelé, il est actuellement infranchissable (talus raide et boisé).

Le projet prévoit donc l’abattage des 120 arbres de l’ancienne emprise de voirie départementale, mais plus du double seront replantés à l’échelle du projet dans son ensemble, et de 2400 m² de friche arborée issue de l’ancien échangeur aujourd’hui démoli. Les arbres du parc seront conservés (Plaine des Artistes).

Le projet prévoit la replantation de :

  • 216 arbres
  • 5 515 jeunes plants en bosquets
  • 877 m² d’arbustes et de vivaces
  • 3 000 bulbes.

Des bosquets Forestiers : sur le projet, les arbres sont plantés en bosquets denses et de petite échelle. Ils permettent de travailler sur les variétés, sur la diversité des écosystèmes. L’idée est de recréer un écosystème forestier originel riche, en reproduisant la strate basse, arbustive et arborée native.
Pour chaque bosquet, une essence d’arbre est plantée dans une force allant de 14/16 à 18/20 pour donner une dominante à chacun. Des plantes plus aquatiques sont aussi implantées dans les mares créées, en fonction de leur profondeur.

Des banquettes jardinées : des banquettes plantées d’arbustes et de vivaces sont implantées le long des murs pour accompagner ceux-ci et maintenir une distance avec les bords de la zone humide. Elle guide le promeneur vers les traversées et les accès aux plateformes d’observation.
En concertation avec les services de la communauté d’agglomération, ces prairies sont choisies parmi des semences ayant un label végélocal, et avec des fleurs sauvages. Elles sont de quatre types, une prairie sèche, deux prairies humides et une prairie spéciale talus. Les espèces sont choisies pour leur résistance et leur caractère champêtre.

Dans le cadre du budget participatif régional 2023, la région Île-de-France va financer la création d’une voie verte qui reliera le centre-ville d’Évry-Courcouronnes à la station Bois-Briard du tram 12.

L’Agglomération Grand Paris Sud, qui est en charge des travaux, et la Ville d’Évry-Courcouronnes organisent des permanences d’information :
pour tout savoir sur le projet. L’occasion de rencontrer les équipes techniques et les élus :
• Vendredi 23 juin, de 15h à 18h, en Mairie de Courcouronnes Centre – 2 rue Paul Puech, quartier Courcouronnes Centre à Évry-Courcouronnes,
• Vendredi 30 juin, de 15h30 à 17h30, en Mairie de Courcouronnes Centre – 2 rue Paul Puech, quartier Courcouronnes Centre à Évry-Courcouronnes.

  • prolonger le centre-ville : construire un quartier de densité intermédiaire s’inscrivant dans une démarche qualitative et environnementale,
  • valoriser le paysage : créer un espace de respiration et de rencontre apaisée, Accueillir de nouveaux habitants et diversifier l’offre de logements en proposant des logements de haute qualité,
  •  développer des activités économiques en continuité des zones existantes, saisir l’opportunité de l’arrivée du Tram T12.

Le projet permettra une amélioration du cadre de vie en termes de mobilité et de valorisation du quartier. Le programme répond à une triple ambition :

  • Préserver : préserver le merlon en bordure du boulevard et son couvert arboré et implanter le bâti en retrait afin de limiter les nuisances sonores et créer un paysage végétal,
  • Traverser : compléter le maillage des chemins à travers le merlon pour connecter le centre de Courcouronnes aux futures stations de Tram,
  • Habiter : implanter le bâti dans un souci de porosité et se décoller du boulevard urbain pour ouvrir des vues vers le lointain et vers le boisement.

Ainsi, le programme mixe logements, activités tertiaires et espace de récréation et répond à une ambition environnementale forte. Il permet également de décloisonner le quartier grâce aux cheminements doux nouvellement créés.

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